
Il est 5h du matin, au Portugal, à l’heure où je vous écris cet article de blog. J’entame ma 25e semaine de grossesse et cette nuit j’ai été prise d’un mal de dos horrible, impossible de regagner les bras de Morphée.
D’un côté je trouve que cela tombe bien car j’adore ce moment où la ville dort encore, je ressens des énergies très paisibles et calmes.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de comment je gère les grands changements pendant ma grossesse. Du moins comment j’essaye. Hahahaha. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous devez surement savoir, que nous vivons, avec Quentin (mon mari), au Portugal depuis maintenant presque une année entière. Ici, dans le sud du Portugal, la location de logement est assez particulière, étant un lieu de vacances très prisé, louer à l’année semble un véritable challenge. Nous arrivons à la fin de notre location actuelle et dans 5 jours OUI, 5 jours (23/09) au moment où j’écris ce post nous devons avoir trouvé un logement car nous redonnons les clés de celui dans lequel nous sommes.
Je dois vous avouer qu’en lisant ces lignes une partie de moi à envie d’exploser de rire et une autre est très fière. Exploser de rire, peut-être de nerfs, comme on dit mieux vaut mieux en rire qu’en pleurer et puis de la fierté car je sais très bien que dans le passé j’aurais très très très mal gérée la situation émotionnellement et physiquement.
• Mettre par écrit toutes les histoires que mon mental est en train de s’inventer, je remarque que souvent il imagine le pire, ce qui ne me fait ni du bien à moi, ni au bébé. Je me recentre en écrivant concrètement ce que j’imagine de pire qu’il puisse arriver, j’écris aussi les projections futures que mon esprit peut avoir. Je prends ce moment pour mettre à plat tout ce qui me parasite.
• Je sais que parler à voix haute m’aide beaucoup aussi, comme si j’avais une discussion avec l’Univers, je lui partage mes craintes et lui demande soutien et protection (je me sens de suite plus apaisée).
• Me souvenir que rien n’est permanent et que les émotions qui me traversent, ne font que me traverser. Je profite de ce moment pour solidifier la femme que je souhaite devenir, j’apprends à naviguer dans ces tsunamis émotionnels avec encore plus d’amour pour moi et la situation. J’aime me dire « Marie quel souvenir as-tu envie de créer pour cet instant ». Chaque situation est une opportunité soit de renforcer des histoires limitatrices de notre mental soit de s’en libérer à tout jamais.
Oh oui, c’est certain, que là tout de suite, avec le mal de dos, les hormones, la fatigue, la montagne de choses à faire qui nous attend… , me plaindre, râler et me décourager me paraît un chouille plus accessible et facile.
Pourquoi ? parce qu’en agissant ainsi mon cerveau croit retarder ou peut-être esquiver la situation. « Non mais attends, si je dis assez fort que cela me soule royalement, peut-être que la situation va comprendre et disparaître« , comme avec quelqu’un de physique, comme si on disait à une personne de nous laisser tranquille.
Ce qui m’a permis d’avoir un regard neuf et plus léger sur ce process, c’est d’accepter que certaines situations tout comme certaines personnes me feront royalement chichi (#dicoMarie = chier). Ce qui m’a aidé à accepter ces situations là, c’est de les observer sous un regard d’évolution, en quoi « subir » la situation en tant que telle mais je deviens une véritable exploratrice de la vie, je transforme la situation en une expérience.
Les pensées aussi bien que le stress sont hors de notre contrôle et surtout qu’ici il s’agit de lâcher le contrôle pour revenir à un état d’être. Se concentrer sur qui nous voulons devenir dans ce moment, sur la façon dont nous pouvons évoluer et faire de son mieux sont mes 3 guides dans ces moments-là.